9juin721

13/06/2018

Suspension (erronée) du blog durant 24h

Filed under: Uncategorized — sitamnesty @ 11:55

erreur de l'intelligence artificielleDurant toute la journée du mardi 12 juin, toute connexion à une quelconque page du blog affichait le message (en anglais) :

Ce blog a été effacé par son propriétaire
ou suspendu en raison d’un non-respect des conditions d’utilisation.

Ce qui nous a causé une certaine angoisse : étant donné que nous n’avions absolument pas (more…)

09/06/2012

La bataille de Toulouse du 9 juin 721, et de Poitiers en 732

Filed under: Uncategorized — 9juin721 @ 08:41
Par la voix du Duc Eudes d’Aquitaine et la plume de Gilbert Sincyr

bataille de Toulouse et de Poitiers, dessin de Guy Sajer - Cliquer pour AGRANDIR

Prémices d’une catastrophe

La bataille de Toulouse ? je m’en souviens encore comme si c’était hier. Les risques étaient considérables, et le choc fut sans pitié, mais je l’ai gagnée, et elle m’a apporté tellement de renom et de gloire, que Charles, le duc d’Austrasie, en prit ombrage. Ensuite il y eut celle de Poitiers, beaucoup plus limitée mais tout aussi rude, et que nous avons gagnée ensemble Charles et moi, alliés pour une fois. Mais alors l’Eglise se retourna contre moi, et la chanson fut différente.

Je vais donc vous conter, imo pectore, comment moi, Eudes, Mérovingien, duc d’Aquitaine, petit-fils de Dagobert Ier, fier de mon pays et de mes gens, Gaulois et Francs confondus, mais inclinant plus pour Athènes que vers Jérusalem, ai battu les Arabes par deux fois, leur tuant deux émirs. Tout a commencé un jour de novembre de l’an 720 ! L’un de mes barons qui se nommait Bertrand était en train de consolider son castelet qui se trouve à Puy-Redon sur la colline de La Piège, entre Lauragais et Ariège. Le vent d’autan s’était levé avec une force à décorner les boeufs et, après la longue période de sécheresse que nous venions de subir, chacun se disait que dès qu’il se calmerait, la pluie tant attendue tomberait. Au château toulousain, comme tout le monde, nous maudissions ce vent fou qui nous arrachait des mains portes et vantaux. Et les femmes couraient ployées en deux, tenant leur coiffe d’une main sur la tête, craignant qu’un bufal de vent li prenguèt lo capèl.

Soudain, dans la cour d’entrée du château, un cheval pénétra dans un galop d’enfer. Son cavalier tout couvert de poussière et de sueur, hurlant qu’il voulait me voir sans attendre. Averti, je fis entrer mon ami Bertrand, et j’écoutai la description alarmante qu’il me fit sans presque reprendre haleine. (more…)